L’or et l’argent repartent à la hausse, soutenus par les banques centrales européenne et américaines. Après le pic atteint en septembre dernier au cours duquel l’once d’or était monté à 1.900 dollars, le précieux métal renoue avec ses plus hauts en atteignant les 1.729,88 dollars l’once. Quant à l’argent, après une forte baisse, il revient au sommet en enregistrant une hausse de 30 pour-cent en un mois, pour s’établir autour de 33,5 dollars l’once.
Si la hausse du prix des métaux précieux est une composante structurelle de notre économie, les raisons d’une telle flambée sont à chercher du côté de certains facteurs conjoncturels. Nonobstant les incidents de productions de l’or en Afrique du Sud, c’est plutôt du côté des banque centrales qu’il faut chercher les causes d’une telle hausse.
L’incertitude Européenne
Les affres qui entourent l’euro ont fait réagir le marché. Bien que le Conseil Constitutionnel allemand ait déclaré le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) conforme à la Constitution, une hausse de la contribution allemande au fond de secours européen devrait être soumis nécessairement aux deux chambres. De plus, la réunion de jeudi suscite des interrogations quant aux mesures qui seront mise en place pour enrayer la crise.
Le petit guide des métaux précieux
L’attente d’un QE3 de la Part de la Fed
Outre atlantique, les statistiques de la création d’emploi étant décevantes, on attend de la part de Ben Bernanke l’annonce d’une injection massive de liquidité dans l’économie Américaine. De plus, selon certaines analyses (HSBC), les élections présidentielles Américaines suscitent une attention accrue des marchés sur la situation économique et budgétaire du pays, attention qui était jusqu’à lors presque entièrement focalisée sur la situation européenne.
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On peut donc s’attendre à la poursuite de la hausse des métaux précieux, à moins que les banques centrale européenne, américaine ne parviennent à rassurer les marchés. Il peut donc s’avérer être très intéressant d’investir dans les métaux précieux en ces temps de crise financière, mais aussi en raison de la pénurie qui se fait de plus en plus lourde.