Les spécialistes dans le domaine tablent sur une baisse globale de l’ordre de 1,7% pour l’année. Le seul recul de la Chine, de l’ordre de 3,5% se ressent déjà et montre que l’acier dépend en grande partie de ce pays. Si la reprise est attendue pour 2016, le visage du marché aura changé.
La fin d’un supercycle d’un pays émergent
La croissance chinoise s’est caractérisée par une vitesse incroyable et de gros besoins en une période très courte. Une fois que les objectifs ont été atteints, un ralentissement s’opère de façon automatique. La Chine n’échappe pas à la règle avec une économie qui cherche un second souffle pour continuer à progresser sur le long terme.
Le renouveau du marché de l’acier se fera lorsqu’un autre pays ou un bloc émergent présentera les mêmes besoins pour pouvoir dépasser ce stade et devenir une nouvelle puissance mondiale. Les candidats sont nombreux mais la phase n’est pas encore engagée complètement chez la plupart d’entre eux. En attendant, l’acier enregistre une baisse significative de sa demande.
Une nouvelle position pour la Chine
La deuxième puissance mondiale ne correspond plus à la moitié de la demande dans le domaine donc tout le secteur devra s’adapter à cette nouvelle configuration.
La place est donc vacante pour les pays qui souhaitent augmenter leur demande en acier car les grands groupes dans le domaine sont actuellement en mesure de répondre favorablement en matière de stocks. En attendant, la production s’est légèrement ralentie pour s’aligner et éviter la situation de surplus qui reste possible.
La demande du fer devrait sans doute reprendre du mieux en 2016, il faut seulement être patient.