Un trafic de vieux métaux a été démasqué en Suisse par l’Administration fédérale des douanes. L’enquête a révélé que deux commerçants de ferraille ont illégalement introduit du cuivre et du laiton sur le territoire suisse depuis janvier 2014.
Importation illégale de vieux métaux en Suisse, le trafic démasqué
Fin août, l’Administration fédérale des douanes a mis la main sur un trafic illicite de vieux métaux. Installés en Suisse centrale, les importateurs illégaux ont pu être arrêtés grâce au travail attentif des douaniers : ces derniers ont en effet pu contrôler l’un des camions des fraudeurs à Chiasso (TI).
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Ils y ont découvert la somme de 100 000 euros cachée sous le paillasson du conducteur du poids lourd. Il s’agit d’une découverte qui a donné lieu à une enquête, permettant ainsi de remonter jusqu’aux têtes pensantes de ce trafic. S’en est ensuite suivie une perquisition qui a permis de saisir 200 000 francs (soit plus de 180 000 euros), une semi-remorque et une Ferrari. Face à autant de preuves accablantes, les deux fraudeurs n’ont pu qu’avouer leurs méfaits aux autorités.
Un commerce illégal qui dure depuis Janvier 2014
L’enquête a révélé que ce trafic illégal de vieux métaux dure depuis plusieurs années. Depuis le mois de Janvier 2014 plus exactement. Et en deux ans, c’est plus de 2 300 tonnes de cuivre et de laiton qui ont été importés de Slovénie, puis introduits illégalement sur le territoire suisse. Pour ce faire, les deux fraudeurs ont falsifié la déclaration à la douane : ils ont en effet présenté de fausses factures au nom de plusieurs entreprises fictives.
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Et pour ne pas réveiller les soupçons, les camions transportant la ferraille entraient au pays en passant à chaque fois par des douanes différentes : comme celles au Tessin, dans la vallée du Rhin (SG), à Schaffhouse ou encore celles à Bâle.
A noter que grâce aux fausses factures présentées à la frontière suisse, les deux malfrats n’ont versé que 163 000 francs, ce qui équivaut à 148 000 euros, de TVA au lieu de 899 000 francs ou 820 000 euros. Ce qui leur a ainsi permis de réaliser plus de 730 000 francs soit 666 000 euros d’« économie ». Somme qu’ils devront cependant rembourser à l’Administration fédérale des douanes maintenant qu’ils ont été arrêtés. Les deux fraudeurs risquent en plus une forte amende, voire même une peine de prison.