Minerai principalement produit par l’Indonésie, l’arrêt des exportations décidé au début de l’année par le gouvernement indonésien semble avoir lancé un coup fatal à ce minerai. Les principaux clients dont la Chine attendent qu’un changement s’opère de ce côté afin de relancer le marché, qui a bien du mal à trouver des solutions alternatives.
Une hausse du cours fragile
Au niveau de la valeur même du nickel, la décision de l’Indonésie a eu pour conséquence de faire augmenter les prix de plus de 25% puisque le minerai est devenu très rare. Si cette tendance se confirme, il se pourrait bien que ce métal puisse dépasser les 20 000 dollars la tonne.
Le petit guide des métaux précieux
Cependant, ce cours pourrait bien entamer une phase de descente rapide car les différents clients vont s’adapter à la situation et se tourner vers d’autres métaux. Le nickel pourrait donc se trouver dans une situation de surplus. Les analystes financiers prévoient même un déficit important entre 2015 et 2018.
Des productions extérieures insuffisantes
Si l’Indonésie ne change pas sa décision relative à la vente de nickel aux pays étrangers, les acheteurs potentiels n’ont de choix que de se tourner vers la Nouvelle-Calédonie et les Philippines. La Nouvelle-Calédonie est sous le joug d’un accord avec un groupe coréen. De ce fait, les exportations possibles par ce pays sont assez limitées.
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Les Philippines, de leur côté, sont simplement capables de produire 15 à 20% des chiffres préalablement réalisés par l’Indonésie. La qualité du minerai proposé par ce pays est relativement faible car la teneur en nickel pur n’est pas suffisante. Les acheteurs ont donc du mal à se tourner vers cette solution et utilisent actuellement leurs réserves. Lorsqu’elles seront épuisées, il faudra observer attentivement quel sera leur nouveau comportement face à ce métal.