
Une réunion entre les principaux acteurs dans le marché du cuivre a eu lieu à Santiago pour faire un bilan sur la situation actuelle du métal. Face à l’essoufflement de la demande chinoise, nombreux sont ceux qui ont souhaité expliquer que ce phénomène avait bel et bien été prévu mais que l’Inde était attendue à sa place.
Des pays émergents pas encore prêts
Si le ralentissement de la croissance chinoise est connu depuis longtemps et a même pu être anticipé dans le marché du cuivre, les observations concernant les autres pays émergents étaient porteuses d’espoir. L’Inde en tête, le niveau de croissance de certains pays devait être à l’origine d’une reprise des achats de cuivre mais cette phase se fait attendre. Il se trouve que les pays émergents ont de nombreux domaines à gérer de front.
Les pays alentours tels que l’Indonésie et la Malaisie ont augmenté leur demande mais le total est encore assez faible. Le Brésil est encore loin de passer dans un processus de supercycle tel que celui connu par la Chine et la Russie est en proie à de nombreux problèmes géopolitiques qui l’empêchent de progresser.
Une offre difficile à obtenir

D’autres projets ont été mis en œuvre dans la République du Congo et en Zambie mais l’exploration n’en est qu’à ses débuts donc la production est largement insuffisante par rapport à la demande dans le secteur. La conférence a donc montré qu’une demande était toujours présente, dans le domaine de l’automobile et dans le secteur de l’électricité mais le métal doit faire face à plusieurs éléments qui l’empêchent de repartir à la hausse dans l’immédiat.
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