Après la bulle connue en 2011 et la chute qui a suivi, le métal argent a du mal à remonter la pente par rapport à d’autres métaux précieux. Cette configuration s’explique par le fait qu’il réagit peu aux situations géopolitiques. Dans le même temps, la demande de ce métal précieux ne cesse d’augmenter.

Une forte demande industrielle

Entrant dans la composition des panneaux photovoltaïques, l’argent est sans cesse demandé par les entreprises chargées de les réaliser. La médecine ne saurait se passer de ce métal qui représente un parfait bactéricide. Sa place dans l’électronique est désormais évidente pour de nombreux constructeurs.

Compte tenu de l’augmentation des besoins de ce métal, la demande forte ne permet pas au métal de faire remonter son cours de façon significative. Les 3% de hausse atteints récemment sont donc une performance réussie grâce à l’effort des producteurs qui ont compris les enjeux correspondants.

La production de monnaie secondaire

Contrairement aux idées reçues, la fabrication de pièces de monnaies et de lingots en argent ne représente que 25% de la production car il entre moins dans la composition des monnaies actuelles qui ont préféré d’autres métaux.

De ce fait, le secteur n’est pas en tension constante comme l’or dont le cours peut monter car les particuliers ou les Etats en demandent de gros volumes.

La thésaurisation de l’argent est rare et n’est présente que dans certains pays qui l’utilisent à la place de l’or quand ils n’ont pas assez de moyens financiers de s’offrir le fameux métal jaune.

L’Inde en est gourmande car il est considéré comme l’or du pauvre et croit en son potentiel. L’argent n’a pourtant pas la même réputation que l’or qui sert de valeur refuge car il n’évolue pas aussi rapidement.