Le marché de ce métal a de quoi surprendre car malgré l’offre beaucoup trop abondante, la totalité des acteurs continuent à produire. Pourtant, une telle attitude a pour conséquence de faire baisser les prix. Depuis près d’une décennie, cette surproduction va entrainer l’aluminium à sa perte.

Un excès de confiance dans la demande

Les producteurs se basent sur les achats qui sont en hausse car l’aluminium fait des émules dans le domaine de l’automobile, la construction, les batteries. La recherche et l’innovation permettent chaque année de découvrir de nouveaux types d’applications. Les industries intéressées par ce métal sont donc en augmentation au fur et à mesure des années.

Les producteurs y voient des possibilités de gagner énormément d’un jour à l’autre avec la montée en puissance de ce métal donc ils continuent à inonder le marché. La surabondance frise la folie car même si les acheteurs sont de plus en plus gourmands lors de leurs commandes, il faudra un nombre d’années incalculable pour écouler tout le stock disponible dans le monde.

Des conditions meilleures pour produire

Le problème majeur qui se pose dans le marché de l’aluminium est sans aucun doute qu’aucun des groupes qui sont présents sur les secteurs ne pensent réellement au niveau global mais au niveau individuel. Devant la baisse des prix de l’énergie, les coûts de production de l’aluminium avec le traitement des roches qui permet d’extraire le métal se sont avérés beaucoup plus bas qu’à l’accoutumée. Nombreux sont ceux qui ont donc repris leur production afin de faire de nouveaux profits.

Le dernier trimestre a pourtant montré une baisse du cours de l’aluminium de l’ordre de 15%. Les futures estimations ne sont guère optimistes car le surplus est énorme par rapport au nombre de clients.

Le ratio frais de production et bénéfices se réduit donc tellement qu’il est difficile de comprendre en quoi cette production reste encore intéressante. Le temps est à la pause pour faire remonter ce cours et enregistrer des gains nettement plus importants. Il reste à savoir si cette frénésie de production internationale va bientôt stopper.